Les slogans pertinants...


Mai 1968 : La conscience du peuple en réaction s'exprime:

"L'obéissance commence par la conscience et la conscience par la désobéissance."

"Il est douloureux de subir des chefs, il est encore plus bête de les choisir"

"La forêt précède l'homme, le désert le suit."

"Médias partout, info nulle part"

"Contrat pour esclaves"

"Vous finirez tous par crevez du confort."

"Cache toi, objet!"

Novembre 2004 : La peur des braves citoyens s'exprime...

"Non aux loups!"

"Allez les bleus!"

Janvier 2006 : La lucidité des médias dévoile un mal latant :

"Non à l'insécurité"

"Aimez la France ou quittez là!"

"Non aux ours!"

Aout 2006 : Les français s'inquiètent...

"Non au chevreuil méchant!"

"Fais trop chaud! A bas la caniculle!"

"Fais froid! Non aux étés pourris!"

En bref... Je m'inquiète quand à la pertinence de certains slogans...
Je m'inquiète quand à l'engagement de certains patriotes...
Je m'inquiète de l'inconscience d'un peuple aveuglé par ses jouets...
La France Gerbe...
Je comprends mais je renie l'échappée d'un homme, dans sa colère ou sa folie...
Je comprends mais je renie la liesse de la lie...
Je comprends mais je renie de m'en remettre à l'irrespectueuse économie.
Alors...Je m'ouvre aux quatres vents...

"-Ou va t'on papa?
-Je n'sais pas mais on y va...
-De qui descendons nous maman pour être aussi condescendants
-Ou va t'on papa?
-Je n'sais pas, mais on y va...
Hep, comme dit mon tonton, plus on est de cons plus ça s'voit..."
La tordue /t'es fou/ 1997


1 commentaire:

  1. bon, là, on rentre juste de Paris. J'ai donc pas lu mai 68 and co. Le dessin, vachement bien. Un peu Charlie Hebdo vieille époque. C'est pas maintenant qu'on va te refaire.
    A l'inverse, tes nouveaux amis qui s'piquent english pour balancer leurs liens sont sympas, on devr(ait se faire une soirée Valium avec eux. Leur came est un peu vermoulue mais je te fais confiance, c'est tes nouveaux amis, des gens biens. Sandra White, c'est une vieille pute ringarde non ? Une ex star du porno regonflée à comment ils appellent ça ? La phentermine ? ou une ancienne chanteuse de pop australienne suceuse émérite de producteur hollywoodien réfugié sur la côte d'azur ? ou ta nouvelle girlfriend ?
    Trêves de déconnades. Je pense raisonnablement pouvoir dire qu'il s'agit de robots commerciazux dont la vocation est de laisser des liens et des méta-données partout ou ils le peuvent. En l'occurence, les tiens font la promotion d'une pharmacopée relativement facile d'accès. C'est déjà, reconnais le, pas mal si on y oppose le titre de ton post. La même ironie, mais volontaire, eut, sans aucun doute, été l'expression d'une réussite plastique, une forme d'installation sur les espaces virtuels. Tiens, bon sujet ça, sculpter le non sens.
    Pour conclure, je suis au regret de te dire que non, tu n'as pas rencontré Sally, non encore, Sandra White n'a pas de dents blanches ?
    Donc, de deux choses l'une, ou tu as fait ton auto-promotion sur des sites qui encouragent ta naiveté ou quelqu'un l'a fait pour toi ou ILS t'ont repéré ou...
    Le mieux, c'est de téléphoner à ton pote, le divin, et de lui demander.

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"La mesure végétale et le compas sociaux naturel"*

Si rien n'est acquis, rien n'est immuable et rien n'est absolu, alors rien n'est parfait, et tout est relatif...

Etre artiste pour moi c'est chercher à matérialiser ma propre logique par le façonnage de matière, sous la forme d'Installation ou de sculpture. Je recherche la forme, à travers l'hybridation d'objets particuliers, qui puisse transmettre un sens nouveau afin de soulager par une approche positive, ma vision plutôt pessimiste du monde et de l'actualité. J'expérimente divers combinaisons d'objets ou de forme dans une logique de démonstration sensationnelle.

Etant fortement impliqué dans une logique de respect de la nature, j'essaie d'imaginer un futur idéal où cette combinaison refléterait une « liaison harmonieuse ». Je suis donc amené à travailler avec des éléments naturels de par cette volonté d'établir des relations d'affinité avec la matière vivante.

Le lieu d'exposition, l'échelle induite par celui-ci déterminent aussi la facture et les proportions de mes créations. Le concept, l'intention est toujours à l'origine du projet.

Mon propos concerne l'artificiel et le naturel, la mesure/démesure de toute chose. Je détourne l'objet commun de sa fonction ou de sa forme habituelle, tout en m'inspirant de son sens littéral, je le transforme afin qu'il véhicule une nouvelle « charge symbolique ».

J'évoque la possibilité de faire avec le vivant dans toute sa diversité avec ses défauts, son unicité, et son extravagance et non pas à l'encontre de cela, en voulant le contraindre, le contrôler, faire plier l'élément en fonction de nos exigences, de nos normes, de notre consommation.

*Titre d'un article de Mr Gérard Régimbeau