monsieur propre



L'agence des temps, communauté hideuse intemporelle...

Les enfants, l'heure, le travail,
L'heure, les enfants,le travail,
L'heure, le travail,
l'obscène obscession.

Et lorsque de nos mains outils,
Nous aurons fabriqué,
La dernière lanière de nos corsets serrés,
Sensés assister notre dernier mouvement,
A l'aube d'un temps vacants,
Robotisé, encadré mais payant,
Pourra-t-on un jour se relever de nos carcans d'acier,
Verra t on l'air frais, le chemin boueux, la piste furtive, l'empreinte de la proie,
Tendre la main jusqu'à la branche, s'emparer du fruit seul, un supplice pour certains,
Interdis pour les autres,
La terre est salis pour et par nos esprits.

Rythme à bretelle toujours binaire, la fierté marche à ce point à ce pas.
Cadence inchangée depuis au moins trois guerres, nous marchons en rang, fier, les ongles propres, le regard froid.
En coeur,sous nos godasses toujours plus compensées, machouillons l'herbe à petits pas.
Et la dernière parcelle de vie... Sauvons le vite ce petit tas de terre !
Branle bas de combat, fil barbelé, et pancarte : Ci-git la plaine.
Mais les chiens, nos fidèles à quatre pattes en profitent...
Ils viennent juste sous nos toits, défèquer, malgrès nos fils et nos compagnes,
Qui alertes repousse l'animal, de la divine pelouse au goudron sol de substitution,
Afin de viser propre dans le caniveau froid...
Sur une échelle d'un pourcentage et d'un quotas,
Le chien vivra, s'il n'est pas plus large que ça.

31 commentaires:

  1. Anonyme14:39

    que dire alors du chien-fantome (cf jarmush) ?

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  2. The ghost dog?
    Certes c'est un peu l'histoire d'un type qui trouve sa place comme il peut, il n'a pas trouvé la meilleure non plus, mais c'est un homme... Le chien, l'animal doit apprendre à contrôler son sphincter, certains partageant la vie d'être humain particulièrement tatillon en arrive sans doute à la dépression par manque de liberté. Trop de lois, trop d'encadrement, d'assistanat, trop de béton, de goudron, trop...

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  3. Anonyme15:54

    Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.

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  4. Anonyme16:01

    Quelle grandeur d'âme
    te pousse à porter au drame
    la considération pour le chien
    quand nous sommes tous des fils de vaurien ?
    Trop de lois,
    pourquoi pas,
    trop d'encadrement,
    la peinture déborde évidemment,
    trop d'assistanat,
    trop de béton,
    les fauves finissent par aimer le thon,
    trop de goudron,
    la ville a sa chape de plomb,
    trop,
    trop de troupe
    pour chaque jour prendre nos croupes,
    trop de tout,
    comme des trous dans la peau,
    et je suis tout en courant d'air
    pas facile pour contrôler son sphincter.
    Plus étanche,
    presque prêt pour les planches.
    Ils peuvent chanter les tatillons
    comme aux champs une armée de grillons,
    qu'ils chantent et s'endorment,
    je reviendrai en chien fantôme.
    En attendant,
    puisqu'on est sur les dents,
    garçon, donnez-moi :
    une alouette au miroir de bon aloi,
    du Valium pour mon clébard
    et de l'hélium pour mon pétard !

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  5. Anonyme12:29

    la poésie est morte ben le prouve. T'es meilleur en gendarme du net. Qu'on lui rende son képi et son sifflet, et qu'il n'écrive plus jamais un mot.

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  6. Anonyme20:52

    Ma matraque, rendez-moi surtout ma matraque

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  7. Hé la! on s'absente une semaine et la révolte gronde au porte du palais!
    Un adepte de la pétaudière anonyme entamme un duel avec SM le chien fou... Et moi, le roi Rachavor qui déboule à l'arrache, en guenille mais pas tout à fait mort, je reviens faire justice et renverser les tords...
    Mon pote l'anomyme s'est rendu à son roi, j'ai son nom... Quitte à ne voir que mon entourage sur ce blog, je préfererais que chacun laisse sa signature. Que l'on laisse les véritables corbeaux inconnus se voiler dans le mystère d'une hypothétique participation à la joute...
    Quand à ces chiens, monsieur le fantôme, "nous sommes tous des chiens" comme le disait léo Ferré, "C'est râpé Messieurs de la Romance
    Nous, nous sommes pour un langage auquel vous n'entravez que
    couic
    NOUS SOMMES DES CHIENS et les chiens, quand ils sentent la
    compagnie,
    Ils se dérangent et on leur fout la paix
    Nous voulons la Paix des Chiens
    Nous sommes des chiens de " bonne volonté "
    El nous ne sommes pas contre le fait qu'on laisse venir à nous
    certaines chiennes
    Puisqu'elles sont faites pour ça et pour nous

    Nous aboyons avec des armes dans la gueule
    Des armes blanches et noires comme des mots noirs et blancs
    NOIRS COMME LA TERREUR QUE VOUS ASSUMEREZ
    BLANCS COMME LA VIRGINITÉ QUE NOUS ASSUMONS
    NOUS SOMMES DES CHIENS et les chiens, quand ils sentent la
    compagnie,
    II se dérangent, ils se décolliérisent
    Et posent leur os comme on pose sa cigarette quand on a quelque
    chose d'urgent à faire

    Même et de préférence si l'urgence contient l'idée de vous foutre
    sur la margoulette
    Je n'écris pas comme de Gaulle ou comme Perse l
    JE CAUSE et je GUEULE comme un chien

    JE SUIS UN CHIEN" (cf: http://www.paroles.net/chansons/12871.htm)
    Bref, moi ce que j'en disais, c'est que le chien n'est plus un loup, et même qu'il n'est même plus un chien... Si il doit être savant pour survivre, ou se faire siennes les règles, us et coutumes de son environnement strict et humain, il engendrera sans doute un jour, des chiots a deux pattes, afin d'atteindre les pissotières de service...

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  8. Anonyme12:55

    il est fort le léo. Sa poésie à lui, en tout cas, n'est pas morte. Mon bon roi Rachavor, ressortez-nous encore des textes comme celui-là, ça fait du bien.

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  9. Anonyme04:21

    Un chien est un chien, un homme est un homme, chacun a sa place, mais l'on aime surtout que chacun reste à ça place dans le caniveau des poules du dernier jugement.

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  10. Anonyme04:33

    Rachavor est mort et plus rien ne lui rendra son âme de chien.

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    1. Anonyme09:20

      GRRRRRRRRRRRRRRRrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

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  11. Anonyme04:40

    Et pour la signature c'est l'autre.

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  12. Anonyme06:59

    Parceque vous pensez peut-être que certains hommes sont des chiens, dans les camps aussi les NAZIS considéraient les hommes comme des chiens. D'où vous vient cet esprit de maître ? Je le redirai jamais assez : « Bouffes ton maître! ».

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  13. Anonyme17:50

    Rachavor,c'est comme ça, dis! c'est comme ça que tu as fais...

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  14. Anonyme18:17

    Un réceptacle...

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  15. Anonyme08:08

    Daniel 6:22
    Mon Dieu a envoyé son ange et fermé la gueule des lions, qui ne m'ont fait aucun mal, parce que j'ai été trouvé innocent devant lui; et devant toi non plus, ô roi, je n'ai rien fait de mauvais.

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  16. Anonyme08:29

    Nous ne pouvons plus comprendre Dieu s'il ne nous a pas auparavant touché l'âme et notre danse ne sera Plus qu'une grimace et le FANTÔME, crièrent-ils, le FANTÔME qui poursuit CIGURI, renaîtra de nouveau ici.

    Antonin Artaud. Les Tarahumaras

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  17. Anonyme07:44

    Ouais bof

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  18. Anonyme08:32

    Une joute unilatérale, tout juste un COGNEMENT...

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  19. Anonyme09:59

    Oui, ça commence à dater ce blog, je ne peux même plus publier dessus.
    Bise anonyme

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  20. Anonyme07:48

    Où avais-je la tête...

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  21. Anonyme20:18

    Je comptais écrire quelque chose sur ton blog, mais comme j'ai décidé de faire les choses à l'envers je n'écrirai rien sinon tu vois je trouve que c'est trop frontal ton truc, tu abats toutes tes cartes d'un seul coup soit plus mystérieux...

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  22. Anonyme20:41

    Probablement la projection que tu fais aura lieu, mais entre nous à quoi bon... À quoi bon cracher ton venin...

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  23. Anonyme18:19

    « En vérité, je vous le dis, Zarathoustra est un grand vent pour les bas-fonds : et voici le conseil qu'il donne à ceux qui voudraient le combattre, à tout ce qui crache et vomit Gardez vous de jamais cracher contre le vent. »

    Friedrich Nietzsche
    Ecce Homo

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  24. Anonyme15:07

    Les chiens quand il sont en meute ils s'entraînent mutuellement, c'est là que ça devient dangereux quand ils sont trois ou quatre

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  25. Anonyme16:27

    Moui, c'est pas l'essentiel la vie (l'avis) des chiens, on s'en passe. La cotation en bourse de la moindre étincelle de vie afin d'en profiter comme source de profit me semble plus inquiétante comme méthode généralisée... (mr rachavor)

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  26. Anonyme15:56

    Alors tu vois le cours de la bourse j'en ai rien à carré, le nom de mon président quand tu es dans la rue tu t'en fous, alors ses magouilles à d'autres mais par contre c'est vrai que sur un point, sur la dignité de l'homme on va se rapprocher du chien et de toi mon maître..

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  27. Anonyme07:25

    la peinture déborde évidemment...

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  28. Anonyme08:16

    Tu as accepté par erreur mon invitation...

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  29. Anonyme17:02

    Tu as lu la porte condamné de Julio Coltázar ?

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"La mesure végétale et le compas sociaux naturel"*

Si rien n'est acquis, rien n'est immuable et rien n'est absolu, alors rien n'est parfait, et tout est relatif...

Etre artiste pour moi c'est chercher à matérialiser ma propre logique par le façonnage de matière, sous la forme d'Installation ou de sculpture. Je recherche la forme, à travers l'hybridation d'objets particuliers, qui puisse transmettre un sens nouveau afin de soulager par une approche positive, ma vision plutôt pessimiste du monde et de l'actualité. J'expérimente divers combinaisons d'objets ou de forme dans une logique de démonstration sensationnelle.

Etant fortement impliqué dans une logique de respect de la nature, j'essaie d'imaginer un futur idéal où cette combinaison refléterait une « liaison harmonieuse ». Je suis donc amené à travailler avec des éléments naturels de par cette volonté d'établir des relations d'affinité avec la matière vivante.

Le lieu d'exposition, l'échelle induite par celui-ci déterminent aussi la facture et les proportions de mes créations. Le concept, l'intention est toujours à l'origine du projet.

Mon propos concerne l'artificiel et le naturel, la mesure/démesure de toute chose. Je détourne l'objet commun de sa fonction ou de sa forme habituelle, tout en m'inspirant de son sens littéral, je le transforme afin qu'il véhicule une nouvelle « charge symbolique ».

J'évoque la possibilité de faire avec le vivant dans toute sa diversité avec ses défauts, son unicité, et son extravagance et non pas à l'encontre de cela, en voulant le contraindre, le contrôler, faire plier l'élément en fonction de nos exigences, de nos normes, de notre consommation.

*Titre d'un article de Mr Gérard Régimbeau